Vents forcenés
Pas un arbre, pas une fleur, pas un oiseau, pas un sourire – mais l’ennui, la peur, la violence et parfois le sang. Voilà la cité des 4000 logements de la Courneuve où, précisément, l’opposition de la peur et de la violence vient d’entraîner la mort par balle d’un gamin… Roger Caron (France-soir, 9 mars 1971).
Tout a été dit sur ces premières grandes barres d’immeuble…
Tout, sauf le quotidien désespéré d’un jeune, qui liquéfie sa vie, coincé entre l’ennui, l’alcool, la désolation et la vacuité.
Thierry Maricourt fut son voisin de classe, et ces évènements sont ancrés définitivement dans sa profonde intimité: ce roman est un hommage, un constat, mais aussi une colère, la percussion d’une tempête… Un polar, une fiction réaliste.
Le roman d’une indignation.