Naître, un soir de Noël, d’une mère italienne et d’un père boulanger, prédispose à ripailler de la vie : François devient pâtissier de génie, créateur d’œuvres meringuées, boulimique de toute chair. Son désir fugace l’incite à engendrer des femmes imaginaires et éphémères, et sa ferveur démesurée s’étend sur l’univers jusqu’à s’y noyer. Le jardin du pâtissier est le roman baroque, gustatif et culinaire d’un désir totalitaire, ou chaque minute qui passe est un petit moment de cuisson, et chaque situation est l’expression d’un appétit vorace.