Ben Webster, Teddy Wilson, Chester Himes et Ed Cerceuil, Bud (Spencer ou Powell ?), José Felix, Luis et Manuel Mendoza, Antoine Seko, Roy Evans, la baronne, Javier Miranda, Renato Adami flânent leurs existences et traînent leurs peaux à Barcelone, Naples, Amsterdam, Kinshasa, Paris, Tijuana,
New York… Ils écoutent ou jouent Soulville, Man I Love, Tenderly, Pennies from Heaven, Danny Boy, Stella by Starlight, Bemba Colora, The Bridge, Alone Together,
Something Else, Bye Bye Blackbird, Besame Mucho, Cry Me a River, I Remember You, This Foolish Things…
Mais surtout, ils s’imposent d’un trait, d’une note sous la plume de Marc Villard : « … ça m’intéresse toujours de voir comment les gens vivent, comment ils souffrent. C’est mon travail d’écrivain d’aller dans ces lieux de mal-vivre, de mal-être, d’y plonger la main et de voir ce qu’on en ressort. Globalement, je suis toujours plutôt du côté de ceux qui perdent la partie… »
Avec Cyrille Fleischman, Annie Saumont, Paul Fournel, Jean-Baptiste Pouy, Marc Villard est un grand de la forme courte, la nouvelle. Mais lui, il joue sa partition en musique.
À propos
De Marc Villard, solide auteur de polars, on a toujours aimé la façon dont il oscillait, dans ses nouvelles ou ses romans, entre légende et réalisme noir pour décrire des personnages borderline et un peu paumés. Le rock était jusque-là son terrain de chasse préféré. Avec ce nouveau recueil de nouvelles, il se lance dans le jazz et traite, par le biais de la fiction, les errances de quelques grandes figures, comme le saxophoniste Ben Webster, les pianistes Teddy Wilson ou Bud Powell. On y côtoie également l’écrivain Chester Himes et son héros Ed Cercueil Johnson. Dans chacun des récits affleure une telle passion pour les musiciens que l’on ne peut que tomber sous le charme.
Josiane Savigneau, Le Monde
I Remember Clifford : Ben Webster, Teddy Wilson, Chester Himes et Ed Cerceuil, Bud (Spencer ou Powell ?), José Felix, Luis et Manuel Mendoza, Antoine Seko, Roy Evans, la baronne, Javier Miranda, Renato Adami flânent leurs existences et traînent leurs peaux à Barcelone, Naples, Amsterdam, Kinshasa, Paris, Tijuana, New York… Ils écoutent ou jouent Soulville, Man I Love, Tenderly, Pennies from Heaven, Danny Boy, Stella by Starlight, Bemba Colora, The Bridge, Alone Together, Something Else, Bye Bye Blackbird, Besame Mucho, Cry Me a River, I Remember You, This Foolish Things…Mais surtout, ils s’imposent d’un trait, d’une note sous la plume de Marc Villard : « … Ça m’intéresse toujours de voir comment les gens vivent, comment ils soufflent. C’est mon travail d’écrivain d’aller dans ces lieux de mal-vivre, de mal-être, d’y plonger la main et de voir ce qu’on en ressort. Globalement, je suis toujours plutôt du côté de ceux qui perdent la partie… »Avec Cyrille Fleischman, Annie Saumont, Paul Fournel, Jean-Baptiste Pouy, Marc Villard est un grand de la forme courte, la nouvelle. Mais lui, il joue sa partition en musique.
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