L’émotion musicale se construit, certes de notes et de mesures… Mais tout autant de lieux et d’instants. Dans le bus qui l’amène à Pigalle, Thomas, la bonne cinquantaine, croise un homme, copie conforme de son ancien copain de lycée, Manin. Troublé, il replonge dans le passé de l’été 67: voyage à Monterey, Le festival pop, grandeur et décadence de l’aventure hippie. Les images, floues ou nettes, des sixties, du concert mythique (Hendrix, Janis Joplin) et de ce lointain «Summer of love», invite à cheminer dans la mémoire aux multiples facettes de Thomas: les grands et les petits moments fomentent la quête de soi, en l’occurrence sur un riff de guitare électrique.